L’histoire d’amour entre nos voisins d’outre-Manche et la pierre française était menacée par le Brexit. Cependant, si le vote s’est conclu par le « oui » à la sortie de la zone Euro, l’intérêt des britanniques pour l’investissement dans l’immobilier en France ne faiblit pas. Ou presque.
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Les Britanniques premiers investisseurs
L’Observatoire BNP Paribas International Buyers a dévoilé les résultats de son enquête et les britanniques maintiennent leur place sur la plus haute marche du podium des investisseurs étrangers en France. Ils représentent 36% des transactions immobilières réalisées en France par des acheteurs étrangers non-résidents.
Des projets immobiliers toujours d’actualité…
L’étude s’est concentrée sur les conséquences du Brexit sur l’investissement des britanniques en France. L’annonce de la sortie de zone Euro a entraîné 28% d’abandon de projets immobiliers dans la zone Euro. En revanche, 65% des personnes interrogés ont déclaré ne pas non prêts à le mettre aux oubliettes. Ni à le reporter.
Au contraire, 23% d’entre-eux comptent mettre les bouchés doubles dans la réalisation de leur projet.
…Mais davantage d’incertitudes
« En 2017, l’intérêt des Britanniques pour la France reste élevé […]. Certains ont accéléré leur projet d’acquisition » remarque François Laforie, directeur général de BNP Paribas International Buyers.
L’annonce du Brexit a entraîne une certaine frilosité de la part des Sujets de sa Majesté : 1 sur 4 a en effet abandonné son projet immobilier. Les raisons invoquées sont relatives au manque de visibilité et aux incertitudes quant aux règles de fonctionnement entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni.
Néanmoins, « les Britanniques demeurent fortement attirés par l’art de vivre et les prix de l’immobilier, notamment en France, insistent les auteurs de l’étude. Les considérations strictement financières ne sont donc pas leurs principales motivations ».
Les régions qui ont la cote
Les régions les plus convoitées en 2016 par les Britanniques sont Rhône-Alpes (14,8%), Aquitaines (11,6 %), Poitou-Charentes (10,9 %), Paca et en fin Bretagne (10,3 %).
Malgré le Brexit, les Britanniques gardent un appétit certain pour l’investissement dans l’immobilier en France.