Installé dans le paysage des aides financières depuis 2011 et son instauration par le Ministère du Logement, le prêt à taux zéro s’illustre par une aide accordée aux personnes désireuses d’investir dans un bien immobilier neuf ou ancien avec des travaux, moyennant certaines conditions. Zoom sur un dispositif de financement dont le succès ne cesse de grimper au fil des ans.
Définition du PTZ
Le prêt à taux zéro, ou PTZ, s’adresse aux primo-accédant souhaitant réaliser leur rêve d’achat immobilier. Une aide de l’Etat qui va bénéficier à la fois aux acheteurs dans le neuf et dans l’ancien. Toutefois, afin de prétendre au PTZ pour un logement ancien, il faut justifier de travaux d’amélioration.
Le PTZ vient financer uniquement une partie de l’investissement total. C’est pourquoi il sera complété par un prêt de type prêt immobilier bancaire classique, un prêt épargne logement, un prêt action logement, un prêt conventionné ou encore un prêt PAS (prêt d’accession social).
Comment bénéficier du PTZ ?
Afin de profiter du au PTZ, plusieurs conditions, liées notamment aux ressources dont l’acheteur dispose, sont à remplir.
Le créancier va se baser sur le revenu fiscal de l’avant-dernière année précédant l’offre (N-2). Par exemple, pour une offre de PTZ soumise en 2015, le revenu pris en compte sera celui de 2013, indiqué sur l’avis d’imposition de 2014.
Par ailleurs, cette aide financière accordée par l’Etat sera fonction de la zone géographique dans laquelle le demandeur réside : le territoire a en effet été segmenté en 5 zones pour lesquelles un plafond d’aide a été établi.
D’autres conditions entrent en jeu, comme le nombre de personnes qui vont occuper le logement à titre de résidence principale ou encore le montant des ressources de ces personnes.
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